La graphologie est une science humaine.

Dès 1812, Edouard HOCQUART publie " L'art de juger de l'esprit et du caractère des hommes et des femmes sur leur écriture".

C'est  une science  en perpétuelle évolution, grâce au travail des graphologues contemporains.

Élève de l'Abbé Flandrin, c'est Hippolyte MICHON (1806 –1881) professeur et théologien, qui, dans l'esprit des découvertes scientifiques du 19ème siècle, va observer minutieusement l'écriture et inventorier un grand nombre de signes graphiques.

C'est un vrai pionnier qui invente  le mot "graphologie" (graphein-logos) et qui crée en 1871 la SOCIÉTÉ DE GRAPHOLOGIE.

CREPIEUX-JAMIN (1858-1940),  horloger puis dentiste à Rouen,  sera le premier "graphologue". C'est lui qui donne ses lettres de noblesse à la graphologie.

Il va développer, améliorer, nuancer les travaux de l'Abbé Michon, et mettre au point une vraie méthode d'analyse encore utilisée actuellement.

En Europe se développe aussi une tradition graphologique :

Ludwig KLAGES (1872-1956) en Allemagne, introduit la notion de " formniveau ".

Max PULVER (1889-1953) en Suisse, apporte une " clé " d'interprétation avec le symbolisme de l'espace.

Rudolph POPHAL(1893-1966) en Allemagne, étudie la " tension " de l'écriture.

Robert HEISS (1903-1971) en Allemagne définit le "rythme " de l'écriture.                

En tant que science humaine,  la graphologie est en constante évolution et s'enrichit sans cesse de nouvelles recherches.